La vignette « poids lourd » a du plomb dans l’aile. Ce dispositif, qui devait frapper au portefeuille les camions étrangers circulant sur les routes françaises, ne sera pas mis en route l’année prochaine, a expliqué Brune Poirson, secrétaire d’État auprès du ministère de la Transition écologique. Au micro de Franceinfo, elle a déclaré qu’il n’a jamais été question de lancer cette taxe l’année prochaine pour une entrée en vigueur en 2020. « Nous avons dit en septembre que nous allons redéployer 300 millions d'euros pour l'entretien des infrastructures routières ». Les recettes générées par cette taxe doit atteindre les 500 millions d’euros.
Une somme qui aurait servi à a réfection et à l’entretien des routes et des lignes ferroviaires. Le gouvernement va devoir trouver cet argent ailleurs, ou renoncer à certains travaux. Élisabeth Borne, la ministre des Transports, avait au moment de soutenir cette vignette expliqué que « les poids lourds qui font le plein au Luxembourg ou en Belgique traversent la France, puis refont le plein en Espagne et n'ont pas payé la fiscalité sur les carburants ». Pas question de « refaire l’écotaxe » ni de faire « payer le automobilistes ». Dans le contexte actuel des « gilets jaunes » qui menacent de bloquer Paris, le report ou l’abandon de ce dispositif était d’un point de vue politique la décision sans doute la plus sage à prendre.
Brune Poirson assure par ailleurs que cette vignette n’était qu’une des solutions à l’étude. « Il y a une palette de solutions auxquelles il faut réfléchir », précise la secrétaire d’État. Les fédérations de transporteurs, vent debout contre ce dispositif, seront sans doute soulagés. La Fédération nationale des transports routiers (FNTR) s’était insurgé en dénonçant une nouvelle taxe frappant « encore et encore » le secteur routier.
Une somme qui aurait servi à a réfection et à l’entretien des routes et des lignes ferroviaires. Le gouvernement va devoir trouver cet argent ailleurs, ou renoncer à certains travaux. Élisabeth Borne, la ministre des Transports, avait au moment de soutenir cette vignette expliqué que « les poids lourds qui font le plein au Luxembourg ou en Belgique traversent la France, puis refont le plein en Espagne et n'ont pas payé la fiscalité sur les carburants ». Pas question de « refaire l’écotaxe » ni de faire « payer le automobilistes ». Dans le contexte actuel des « gilets jaunes » qui menacent de bloquer Paris, le report ou l’abandon de ce dispositif était d’un point de vue politique la décision sans doute la plus sage à prendre.
Brune Poirson assure par ailleurs que cette vignette n’était qu’une des solutions à l’étude. « Il y a une palette de solutions auxquelles il faut réfléchir », précise la secrétaire d’État. Les fédérations de transporteurs, vent debout contre ce dispositif, seront sans doute soulagés. La Fédération nationale des transports routiers (FNTR) s’était insurgé en dénonçant une nouvelle taxe frappant « encore et encore » le secteur routier.